Le Nouvelliste

Trois-Rivières - L'affaire du la mort du policier Louis-Georges Dupont est entre les mains du ministère de la Sécurité publique. Après que la députée de Champlain, Noëlla Chamlpagne lui ait remit des documents relatifs à cette affaire, le ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, a rencontré les deux fils du policier retrouvé sans vie en 1969 et a assuré que son ministère allait se pencher de façon sérieuse sur les éléments de preuve entourant cette histoire.

Les deux fils du policier, Jacques et Robert, qui essaient de prouver depuis plusieurs années que leur père ne s'est pas suicidé mais qu'il a bel et bien été assassiné ont en effet rencontré le ministre pendant quelques minutes, hier. La rencontre a eu lieu après la période de questions à l'assemblée Nationale. Bien que la rencontre fut de courte durée, les deux hommes se sont dits encouragés par l'ouverture du ministre.

"Il a regardé ça rapidement et il nous a dit qu'il avait mit quelqu'un sur le dossier. Il s'agit du sous-ministre Martin prud'homme. C'est l'enquêteur qui a travaillé sur le dossier de Cédrika Provencher . Ce dernier m'a appelé il y a quelques minutes pour me dire que c'était lui qui prenait le dossier. On devrait avoir une rencontre prochainement. On ne sait pas ce que ça va donner, mais on a quand-même donné ça à l'Assemblée Nationale en main propre. Ce n'est pas rien" a mentionné Jacques Dupont quelques heures après avoir rencontré le ministre.

Le fils du policier qui a été retrouvé mort en juillet 1969 dans un boisé du boulevard St-Jean à Trois-Rivières a cependant indiqué q'il espérait que les démarches ne traineront pas en longueur, d'autant plus que la Sûreté publique de Trois-Rivières est sur le dossier depuis maintenant deux mois. Il a ajouté qu'il ne voulait pas que le scénario de 1996 se répète. Une juge avait alors retenu la thèse du suicide dans le câdre d'une commission d'enquête.

On a tellement eu d'espoir dans le passé. Ça s'était déjà rendu à ce tade-là mais ça avait changé. Mais ça semble avoir été donné d'une autre manière cette fois. Et on cannaît un peu la "game". Les petites vites qu'ils nous ont passé la dernière fois ne marcheront pas", a laisser tomber M. Dupont.

De son côté, la députee Champagne s'est dite satisfaite d'avoir obtenu des réponses positives de la part du ministre Dupuis et que ce dernier se soit montré réceptif aux propos de la famille Dupont. "Il a répondu "oui" à mes deux questions alors je n'ai rien à dire. Je suis heureuse parce qu'il a accepté de les rencontrer tout de suite."

"Ce que je veux ultimemennt, c'est que ça permette enfin à la famille Dupont de faire son deuil. Il faut rendre justice à leur père. Nous avons tous des doutes depuis 1969 et les frères sont convaincus qu'il y a des éléments qui n'on jamais été remis", a affirmé la député.